Histoire de Gotzork I Genése d'un Warlord
Les illustrations proviennent pour la plupart des fresques peintes par les Zartiss" Grots sur les murs de la grande salle du trône-de-là-frime du Grand chef de guerre Gotzork, elles relatent, comme l'histoire qui suit, le curieux destin de cet Ork sauvage et solitaire qui devint l'un des plus grand pirate de la galaxie.
Warlord Gotzork la figurine Le char de la frime de Gotzork
Du plus loin que sa mémoire rudimentaire pouvait l’emmener, Gotzork se souvins des flans métalliques de « MAM »l’immense vaisseau spatial qui lui servait de monde. Sans doute était-il naît la bas, dans le ronronnement des générateurs et la douce chaleur des chaudières atomiques, entre les containers de matériaux, de minéraux et de tas de marchandises prêtes à traverser l’espace.
Dans le vide et le froid infinis de l’espace, la vie s’accroche avec pugnacité à la moindre trace de chaleur et d’attraction, sous de multiples formes, elle investie tels des parasites les sas, les conduits, les coursives des navires interstellaires, des Gigas-vaisseaux de transport, des spatiocargs et autres stations et satellites.
MAM était un SPACIOCARG, pas un navire à proprement parler, les spatiocargs sont des aggloméras de toutes sortes de containers, des minéraux, des gaz et des liquides en quantités « planétaires » sont maintenus groupés autour de générateurs d’attraction, au centre de cet amas se trouve le vaisseau-pilote avec les postes de commande et les pro-pulseurs
Flottant souvent à la ceinture d’un système industriel ou habité ou proches d’une lune-portuaire, les spatiocargs attendent des années durant le moment du départ, un itinéraire et le droit d’appareiller.
Gotzork n’était pas le seul de son espèce, du moins au départ, se rappelait-il…et il lui semblait qu’il avait fallu beaucoup tuer pour ne pas être tué.
Et trouver à manger.
Il n’avait plus vu de peau-verte depuis très longtemps ;
Il y avait une multitude d’autres espèces Xénos avec qui il fallait guerroyer ou qu’il était bon de manger (ou les deux).
Il grandit ainsi, nu dans l’humus industriel et les lumières artificielles, caché dans les gigantesques flans métalliques et bourdonnants de « MAM »
« Un jour », terme stupide qui ne veut rien dire dans l’espace, un petit vaisseau de commandement ZOM avec un capitaine, un ou deux cosmopilotes et des navigateurs bios et cybers, vint se greffer sur le gigantesque conglomerat.
Les atomos-réacteurs furent mis en puissance…
(Comme tout le monde le sait, les guildes de spatiaux-transporteurs et les spatiocargs utilisent les voyage-lumière et l’hyper-espace mais pas le voyage Warp car aucune assurance ne couvre les marchandises et les vaisseaux dans le Warp.)
Le « vaisseau » traversera l’espace avec les équipages en hiberna-stases et la faune xénos livrée à elle-même, attendant des années durant le moment de l’arrivée.
Quand MAM bondit dans l’hyper-espace, la plupart des êtres vivants, parasites clandestins du grand vaisseau, moururent instantanément, le système nerveux en bouillie. Les autres ressentirent de puissants sifflements dans la tête (quand ils en avaient une) et finirent par s’y habituer.
Durant sa longue croissance, Gotzork traversa sans le savoir trois systèmes solaires et des vides sidéraux sidérants.
Gotzork devenait grand et fort, très grand et très fort !
Il n’y avait presque plus rien de plus fort que lui et de moins en moins à manger dans le vaisseau, au moins les parties où Gotzork avait pu accéder… Il y avait des Tyranox, ces sales insectes immangeables et terriblement coriaces, leur territoire occupait maintenant une grande moitié du spatiocarg, ces dernières années, ils s’étaient multipliés. Gotzork n’aimait pas ses Xenos et il redoutait les plus gros avec leurs griffes et leurs bio-armes.
Il se passa alors quelque chose d’inhabituel, d’inattendu… le sifflement cessa dans la tête de Gotzork, le vaisseau sembla se tordre en plein de petits morceaux durant un instant et une étrange lumière verte inonda la vieille coque de métal.
MAM venait de se mettre en orbite loin au dessus d’un petit soleil vert.
Le spatiocarg rechargeait ses batteries, l’équipage se réveillait, vomissant de la bile et l’étrange produit dans lequel ils avaient baigné en dormant, les ordinateurs planifiaient les tâches, les cosmopilotes dans leur demi transe se « regroupaient » dans cette dimension, reprenant leur esprit qui voyageait entre les étoiles.
Des milliers de sirènes retentirent, Gotzork qui n’avait jamais rien entendu de tel se cognait la tête sur les cloisons d’acier, c’était un son qui donnait envie de crier et de courir.
Il cria et couru et hurla, à travers les coursives jusqu’aux limites du monde connu et au delà encore. Il arriva dans un endroit étrange, des lumières bleues et rouges clignotaient autour de lui, de petits êtres chétifs, des Zoms mous, s’agitaient en manipulant des objets.
Quelque chose de tres grand et tres dur percuta le vaisseau-pilote de MAM avec une violence extrême, il se disloquait, ses générateurs blessés, ses champs de forces désactivés, la marchandise s’éparpillait dans l’espace.
Des containers explosaient par centaines, rependant leurs cargaisons dans le vide.
Les sirènes se turent, la pesanteur artificielle disparut, étrange sensation de flottement, le peu d’air respirable s’enfuit aussitôt, se diluant dans le vide glacial. Panique du corps.
Les Zoms mous, petits êtres chétifs et roses devenaient gris métallisés, les yeux remplis de paillettes, leurs bouches ouvertes et enfin silencieuses. Les Tyranox flottaient dans le vide, pattes écartées, griffes inutiles, carapaces givrées.
Il n’y avait plus de son, Gotzork s’agrippa à une poutrelle, nu dans l’espace, son épaisse peau se durcit, il cessa de respirer. Ce qu’il vit alors restera gravé dans sa mémoire primitive à jamais : un grand vaisseau orange avait traversé de part en part le cœur de MAM.
Il s’était arrêté et mis ses générateurs de champs de forces en marche, attirant à lui les décombres, les marchandises et les corps glacés.
Bien qu’il n’en avait jamais vu d’autre auparavant, Gotzork reconnu immédiatement les glyphes sur la coque du grand vaisseau de guerre : c’était des peaux-vertes, des comme-lui… c’était un vaisseau ORK !
Un Ork en forme peut résister pratiquement à tout, c’est certainement cette résistance exceptionnelle qui sauva Gotzork alors que toutes les autres formes de vie périrent gelées lors de l’attaque du ‘KASSEUR’.
Cette résistance et cette force exceptionnelles allait permettre à KNOK le MEDIKO de réaliser une expérience qu’il avait en tête depuis longtemps.
KNOK était impatient de tester ses nouvelles idées et voilà que MORK ou GORK ou les deux réunis lui envoyaient le sujet parfait : un Ork sauvage venu du vide de l’espace, et encore vivant !
Les Grots et les assistants s’activaient dans le MEDIBLOC, fixant solidement le colosse vert et inconscient à la table d’opération.
Les machines et les bocaux étaient prêts, on attendait plus que le BIG BOSS.
Le bruit lourd et métallique de sa démarche chaloupée se fit entendre, il arrivait et tout le monde avait la trouille !
Al BATORK avançait lourdement, balançant son énorme carcasse sur sa jambe d’acier. La grosse pince à vapeur de sa main droite lui pesait, il sentait le poids de nombreuses années de voyage, de débauche et de combats.
Il tenait néanmoins à se déplacer « à pieds » dans les coursives de son vaisseau, quelques NOBS l’accompagnaient.
KNOK avait des idées pour lui redonner force et jeunesse, pourquoi pas ? C’était un bon MEDIKO qui se trompait rarement, ça valait peut être le coup de passer le voir.
« Cé avek çui là k’on va faire l’échange de vot sang, chef » dit KNOK à AL BATORK en évitant soigneusement le regard glacé du Big Boss. « Toute sa force a va partir ed’dans toi, chef. » ajouta KNOK en se recroquevillant.
AL BATORK ne dit rien, il regarda la masse de muscle et d’os attachée sur la table, « Cet’Ork sauvage est aussi balaise que moi » se dit-il, «mais il est bien plus jeune que moi…ce MEDIKO avait ed bonnes zidées cé sûr »
« WOAARG cé bon ! Vazy, shoot » hurle-t-il au Mediko, en prenant place sur la table voisine.
« ’va yen avoir pour au moins deux cycles », dit KNOK en préparant des tuyaux et de grosses zéguilles capables de percer le cuir Ork.
« Bien » dit le Boss en s’adressant à un de ses Nob : « Dis aux frères BOGDANORK que je leur confie le commandement du vaisseau, qu’ils retournent derrière la petite lune une fois el pillage terminé, j’ai à faire. »
GOTZORK n’arrivait pas à ouvrir les yeux, il avait mal, trop de lumière….
Il se souvint le vide de l’espace, il était encore en vie, chose incroyab’….
Il ne pouvait pas bouger, corps attaché, esprit englué.
Il força sur ses yeux qui restaient clos, sur ses membres bloqués, ses muscles se durcirent, la colère monta, et avec elle quelque chose de froid qu’il ne connaissait pas, une chose qui n’était pas lui mais qui coulait dans ses veines, s’insinuait dans sa chair. Au prix d’un effort incroyable, ses yeux s’ouvrirent, une forme saturée de lumière se penchait sur lui, un visage terrifiant apparu, un visage vert avec un œil rouge.
GOTZORK sombra dans un sommeil de cauchemars : une multitude de squigs-voraces le dévorait alors qu’il ne pouvait pas bouger.
Il se réveilla bien plus tard, pas de lumière forte, pas de liens, il sentait un sol de métal froid et dur sous son corps, une légère vibration lui rappela MAM et le rassura. Il roula sur une épaule pour tourner sa tête qui lui faisait mal pour voir où il se trouvait.
C’était une cellule de fer carrée, avec une porte close, de petits trous du plafond sortait de l’air et une lumière froide si ténue qu’on ne pouvait dire de quelle couleur étaient les murs.
Gotzork se moquait bien de la couleur des murs, il avait mal à la tête.
Le BIG BOSS avait retrouvé une pêche d’enfer, il était plus terrible encore qu’avant : il hurlait plus fort, tapait plus fort. AL BATORK menait d’un poing de fer l’équipage du « KASSEUR », son vaisseau PIRATE, à travers le cosmos, « comme au bon vieux temps ».
Il venait de revendre la cargaison volée à des contrebandiers, une bonne affaire rapidement menée.
Il pressentait aussi quelque chose de grandiose, à la mesure de la galaxie : une WAA-ORK se formait, il en était certain. Il envisageait de fédérer les systèmes ORKS proches avec l’ambition de devenir WARLORD.
‘T’es tres fort mon Mediko’ dit-il à KNOK, je me suis jamais senti aussi bien, aussi fort…aussi …SAUVAGE !
- A propos de sauvage, maître, nous devrions nous débarrasser de « l’autre » avant qu’il n’ait repris des forces, le renvoyer d’où il vient…
- Hors du vaisseau, tu veux dire ??? GORK ou MORK lui on laissé la vie dans l’espace et tu veux que je le renvoie là-bas ? Je ne tiens pas à contrarier ces deux là…
‘Il y a une autorité au dessus du Big boss se dit Knok : les Dieux Orks !
Ce vieux voyageur de l’espace sait s’attirer leurs bonnes grâces.
- Maitre, il pourrait avoir un accident, tomber dans la fosse à Squigs…
- Oui, comme tu veux ! Répondit Al Batork, le regard perdu dans le cosmos.
Du poste de commandement de son gigantesque vaisseau-tribu, on avait une vue panoramique saisissante sur l’immensité galactique. Il rêvait de conquête, de guerre et de pouvoir, de WAAAGH!, juste pour s’amuser… mais en lui quelque chose se troublait quand il pensait à ce sauvage inconnu.
Gotzork reprenait des forces, il avait mal, tres mal à la tête. Il donnait des coups de poings au plafond, jetait sa grande carcasse sur les murs en hurlant, se roulait sur le sol …
Des images et des sons, des paroles incompréhensibles par milliers dans sa tête.
Des rêves tourmentés de combats et de guerre.
Des sensations inconnues.
Des souvenirs qui ne sont pas les siens…
Il y eut du bruit à l’extérieur, on venait, Gotzork avait FAIM, la porte s’ouvrit en un bref grincement métallique, deux gretchins passèrent à peine la tête que l’Ork les tua et les dévora sur l’instant, derrière la porte, le fouettard surpris par tant de sauvagerie eut un pas de recul, couvert de sang, l’Ork énorme sortit de sa cellule, s’extrayant difficilement par la petite porte, le garde armé d’un pistolet tenta de le stopper, de même que le fouettard et quelques autres Orks, ils moururent tous, les os et la nuque brisés.
‘Il a disparu dans les conduits’ conclut Knok en regrettant que ce soit à lui d’annoncer la nouvelle au Big Boss.
- Il a disparu dans quels conduits ? dit Al Batork.
- L’aération, je crois…
- Alors, nous attendrons qu’il se montre !
- Mais Boss on ne fait rien ?
- Al Batork fixa un moment Dok Knok de son regard d’acier porté au rouge, il fit durer la pression pour lui montrer comme de petit médiko l’importunait : ‘il y a des milliers de kilomètres de conduites sur mon vaisseau, VOUS pensez commencer à chercher où, DOKTEUR ?
Gotzork allait mieux. Il n’avait plus mal au crane, il y avait plein de choses à manger sur ce vaisseau et les conduites étaient confortables !
Un vaisseau Ork, c’était fascinant. Il regardait à travers les grilles, dans les coursives et les couloirs, la vie de tous ces frères Orks si différents, il apprenait vite, tres vite, et il savait tant de choses. Il connaissait le vaisseau par cœur, chaque partie, même celles, nombreuses, où il n’était jamais allé. Il connaissait aussi l’histoire de ce vaisseau et de son Commandant.
Il restait caché.
La communauté Gretchin du grand vaisseau pirate était en ébullition, les nombreuses histoires abracadabrante racontées sur le sujet y étaient pour beaucoup mais les faits étaient là : de nombreux Grots avaient disparus ces derniers cycles, ‘on’ dit qu’ils ont été DEVORES par un monstre, certainement un TROLL qui vivrait dans les tuyaux, nu et puant. Depuis la découverte dans ces même tuyaux des restes de leurs anciens compagnons, les Grots refusaient de se déplacer ou de travailler seuls, ils avaient peur, grognaient, et toute l’organisation du grand vaisseau s’en ressent.
Plusieurs « chasses au monstre » furent organisées sans succès. Les conduits par centaine ont étés piégés …. Sans succès.
Si ce Troll existait, il était sacrément malin !
Gotzork aimait observer le poste de commandement central du KASSEUR, il connaissait trois passages assez larges pour y accéder et plusieurs endroits d’où il pouvait voir sans être vu. Il pouvait passer des heures tordu, allongé à regarder à travers une petite fente la vie et les manœuvres du grand vaisseau et de son commandant.
Il connaissait la plupart des Orks qui étaient là, des Nobz, certains tres bien, alors qu’eux, ne l’avaient jamais vu.
Il connaissait surtout le Bigboss, son enfance, ses souvenirs, sa vie ! Une vie d’aventure, la vie d’un grand Ork pirate redouté dans plusieurs systèmes. Il admirait cet Ork, pour la première fois de sa vie, il partageait des émotions avec un être de son espèce, il lui suffisait de fermer les yeux pour vivre avec une étonnante précision un épisode de la vie du grand chef, tout y était, les sons, les odeurs, les sensations. Certaines se passaient sur des mondes! Pour Gotzork qui ne connaissait que le vide de l’espace, c’était un émerveillement de voir un ciel coloré, des paysages à perte de vue, de sentir le soleil et le vent sur sa peau…il ne pouvait pas se repasser les moments qui lui plaisait : il ne maitrisait pas bien cette nouvelle mémoire et n’en connaissait pas les chemins. Les souvenirs sortaient selon les stimuli du moment, bons ou mauvais, violents ou calmes, c’était imprévisible et passionnant.
« Les Mekanos et les dresseurs grognent, chef… les Grots ne veulent plus travailler, ils ont peur de se faire manger, beaucoup d’entre eux ont disparus, c’est la faute de cet Ork sauvage dans les tuyaux, celui qu’on dit qu’il est protégé par les Dieux… »
Al Batork se tourna vers le Nob
- Ah on dit ça…Protégé des Dieux…Ce n’est qu’un sauvage clandestin, je le tuerai en combat loyal devant vous tous pour ne pas contrarier GORK et MORK.
- Mais, chef, vous savez où il se trouve ?
- Il est tout proche, je réglerai cela avant la grande réunion des Big Boss, maintenant laisse moi et va parler aux dresseurs. »
Al Batork pouvait sentir la présence du sauvage, et ce depuis plusieurs cycles. « Il veut me tuer, me tendre une embuscade…il est là, dans l’ombre, tout prés…Mais il ne m’aura pas, singe grossier !
Il y eut une plainte métallique, un grincement bref suivit d’un grand fracas : une conduite d’aération venait de céder du plafond libérant dans le poste de commandement un Troll vert et puant. Alors qu’Al Batork s’approchait, entouré par sa garde de Nobz, le monstre se releva : ce n’était pas un troll mais un Ork énorme, il tendit une main vers le Big Boss, les Nobz dégainèrent leurs flingos et leurs bolters mais Al Batork leur fit signe de ne pas tirer : « je vair régler cela moi-même, dit-il en prenant le mousquet sur son dos d’un geste vif et en tirant sur le sauvage.
Gotzork avançait, maladroit vers ce grand pirate qui l’impressionnait, il tendit la main, signe de respect, la détonation le fit sursauter, il senti la balle pénétrer son cuir épais et se loger dans le muscle pectoral, la douleur le fit bondir de rage.
Le Big boss esquiva l’attaque grossière, il pivota à peine et Gotzork entrainé par sa masse vint heurter la pince énergétique du Boss avant de tomber au sol. Il se releva douloureusement, le ventre en sang.
« Qui es tu, toi vient me menacer dans mon vaisseau ? Questionna Al Batork
- Go.. Gotzork, dit le sauvage, tout étonné de parler.
Al Batork sorti son second mousquet, Gotzork bondit et frappa violemment la main du Boss, l’arme vola. Il le colla, rendant inutilisable la redoutable pince broyeuse, mais le Boss était habile à la boxe et plaça quelques crochets de son poing libre dans les cotes de Gotzork qui le repoussa.
La pince cliquetait dans de petits jets de vapeur s’ouvrant et se fermant bruyamment. Batork avança pour donner le coup de grâce à son adversaire sanguinolent.
Celui ci lui dit d’une voix qui venait du passé: « Je viens prendre ta vie, ton or et ton vaisseau ».
Gotzork ne comprenait pas pourquoi il avait dit ça, ni le sens de cette phrase mais il senti qu’elle perturbait le pirate.
Celui-ci crut entendre un fantôme: c’était mot pour mot ce qu’il avait dit a WAZDRAAK, le premier Warboss qu’il tua en combat singulier. Un bref instant d’hésitation et de trouble que Gotzork mit à profit pour se propulser vers le Boss, le vieux loup réagit vite pour bloquer l’attaque de sa pince énergétique, mais la lame ne fendit que le vide, Gotzork se laissa tomber et glisser sur sol, il donne un bon coup de pied dans la jambe de fer du pirate. Celui-ci, déséquilibré, bascula, emporté par le poids de son bras bionique.
L’ork sauvage debout sur le pirate, un pied sur la pince et l’autre sur son torse, l’empêchait de bouger. La mâchoire d’acier du Boss gênait Gotzork qui cherchait à frapper son visage, il attrapa celle-ci et la secoua violemment, il tira et tourna en poussant de grands cris rauques. Dans un craquement d’os, la mâchoire céda dans les mains du sauvage, la tête du Big Boss fit un angle curieux avec son corps, ses membres tremblèrent un instant et devinrent tout mous.
Ainsi mourut un puissant cosmopirate et ainsi naquit un puissant Warlord.
Piétinant la carcasse sanglante, Gotzork poussa un grand cri de victoire qui résonna dans le poste de commandement du « Kasseur ». Tous regardaient avec stupéfaction celui qui avait abattu l’ancien maitre, Nobz et Boyz, navigateurs, mekanos, Grots et Snots, accourus voir le combat, peuple vert de pirates de l’espace. L’Ork énorme, nu et couvert de sang prit la parole : « Je suis Gotzork, tout ce que possédait ce loser de Batork est à moi, vous y compris. Je suis le nouveau Big Boss et le commandant de ce vaisseau, y a-t-il ici un Ork pour contester mon autorité ?
Personne ne se montra, nul ne tenta quelque chose contre le nouveau maître, d’abord parce qu’il est normal dans la culture Ork que le plus fort soit le chef, ensuite et surtout parce que Gotzork parlait avec les mêmes intonations et les mêmes mots que Batork, c’était inquiétant et rassurant à la fois…Le nouveau maître était sans nul doute protégé des Dieux, il avait des talents inconnus dans ce sauvage.
En quelques cycles, on oublia le vieux maître et tout continua « comme avant »…ou presque.
Quand le Warlord d'une tribu est tué ou contesté, la
tribu peut éclater en différentes fractions qui partent
chacune de leur coté. Mais souvent, un acolyte du
warlord prend sa place et devient le nouveau warlord,
ainsi la tribu reste unie.
Parfois, l'autorité du warlord est contestée par ses
rivaux. L'issue de cette lutte peut être déterminée soit
grâce à une ruse de bas étage (assassinat, etc.), soit de
façon plus primaire : un combat dans une fosse. C'est
l'option souvent préférée, car cela divertit toute la
tribu, et que cela établit un vainqueur sans discussion
possible.
Le warlord prend tout simplement n'importe quel rival
concurrent dans la fosse pour un combat de gladiateur.
Les rivaux doivent être battus par le warlord, sinon le
warlord est rejeté par la tribu. Tous les camps orks ont
des fosses de combat pour cette raison. Elles sont
aussi utilisées pour résoudre des différents entre orks.
LA SUITE:
Gotzork fédéra plusieurs Warlords et dirigea de grandes flottes de SPACE -HULK durant
Il régna ensuite sur tout un système Ork, sa renommée dépassant celle d'Al Batork et s'enrichit au delà de ce qu'il est possib' d'imaginer.
Pourchassé et maudit par l'impérium, il disparut avec son gigantesque vaisseau de combat "le kasseur", ne laissant aucune trace.
Mais tout ça, c'est une autre histoire !
En fait, parti en secret pour Durillon, un astre oubliée et éloigné des voies navigables, sans doute pour y planquer son butin, il y fut victime d'une avarie, perdit une grande partie de son équipage et son vaisseau.
Attendant de pouvoir de nouveau racketter la galaxie, Gotzork vit et règne sur Durillon, la planète aux deux soleils.
Warlord Gotzork la figurine Le char de la frime de Gotzork
Les Allumés du Killa Ork Circus de Gotzork
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